Reponses
Une tomodensitometrie permet de situer avec plus de pre´ ci-
sion la le´ sion osseuse dans les trois dimensions de l’espace et
ses rapports avec les elements anatomiques voisins (fig. 2, 3) .
Diagnostics diffe´ rentiels
Ils regroupent l’ensemble des le´ sions radio-claires bien
delimitees [1] . La conservation de la vitalite ´ pulpaire des
dents adjacentes et, ici, la localisation a distance des e´ le ´ -
ments dentaires permettent d’e´ liminer les kystes odonto-
genes et la lacune de Stafne [2]. Le kyste essentiel, le
kyste epidermoı¨de, le granulome re´ parateur central et l’ame´ -
loblastome font partie, au contraire, des diagnostics envi-
sageables [3].
Prise en charge the´ rapeutique
Une intervention sous anesthe´ sie ge´ ne´ rale est programme´ e
e´ tant donne´ le jeune a ˆ ge de l’enfant. L’aspect be´ nin initial de
la le ´ sion n’a pas justifie´ une biopsie pre´ alable. Un abord
endobuccal, avec incision line´ aire muqueuse jusqu’au con-
tact osseux re ´ alise ´ e en regard du germe de la dent 35 sur une
distance de 4 cm sous la ligne de jonction mucogingivale
vestibulaire, permet l’insertion d’une lame malle´ able expo-
sant la corticale externe et la tre ´ panation osseuse condui-
sant a` une cavite´ osseuse vide (fig. 4) . Il n’est pas retrouve ´ de
paroi kystique. Ne´ anmoins, un curetage minutieux permet le
recueil de petits fragments osseux confie ´ s au laboratoire
d’anatomopathologie.
Le diagnostic est ici quasiment re ´ alise ´ en perope´ ratoire. La
cavite´ est entie` rement vide. Seul l’examen anatomopatho-
logique permet de poser le diagnostic de certitude : kyste
essentiel ou traumatique ou he´ morragique. Une tre` s fine
membrane conjonctive riche en fibroblaste et tatoue´ ede
grains d’he´ moside´ rine est observe ´ ea` l’examen microscopi-
que. Le contenu cavitaire est inexistant. Les suites ope´ ra-
toires sont simples. Cette tre´ panation corticale est suffisante
pour stimuler la re´ ge´ ne´ ration osseuse par le biais probable
d’une re´ organisation du caillot sanguin forme´ [4]. Une sur-
veillance radiographique est propose´ e, la gue´ rison est favor-
able en re` gle ge´ ne´ rale sans re´ cidive.
Re´ fe ´ rences
1. Reychler H. Pathologie des maxillaires. In: Piette E, Reychler H,
editors. Traite´ des pathologies buccale et maxillofacial. Brux-
elles: De Boeck Ed; 1991. p. 1331–436.
Figure 2. TDM vue late ´ rale gauche.
Figure 3. TDM coupe axiale.
Figure 4. Abord endobuccal et zone vestibulaire tre´ pane´ e.
Une tomodensitometrie permet de situer avec plus de pre´ ci-
sion la le´ sion osseuse dans les trois dimensions de l’espace et
ses rapports avec les elements anatomiques voisins (fig. 2, 3) .
Diagnostics diffe´ rentiels
Ils regroupent l’ensemble des le´ sions radio-claires bien
delimitees [1] . La conservation de la vitalite ´ pulpaire des
dents adjacentes et, ici, la localisation a distance des e´ le ´ -
ments dentaires permettent d’e´ liminer les kystes odonto-
genes et la lacune de Stafne [2]. Le kyste essentiel, le
kyste epidermoı¨de, le granulome re´ parateur central et l’ame´ -
loblastome font partie, au contraire, des diagnostics envi-
sageables [3].
Prise en charge the´ rapeutique
Une intervention sous anesthe´ sie ge´ ne´ rale est programme´ e
e´ tant donne´ le jeune a ˆ ge de l’enfant. L’aspect be´ nin initial de
la le ´ sion n’a pas justifie´ une biopsie pre´ alable. Un abord
endobuccal, avec incision line´ aire muqueuse jusqu’au con-
tact osseux re ´ alise ´ e en regard du germe de la dent 35 sur une
distance de 4 cm sous la ligne de jonction mucogingivale
vestibulaire, permet l’insertion d’une lame malle´ able expo-
sant la corticale externe et la tre ´ panation osseuse condui-
sant a` une cavite´ osseuse vide (fig. 4) . Il n’est pas retrouve ´ de
paroi kystique. Ne´ anmoins, un curetage minutieux permet le
recueil de petits fragments osseux confie ´ s au laboratoire
d’anatomopathologie.
Le diagnostic est ici quasiment re ´ alise ´ en perope´ ratoire. La
cavite´ est entie` rement vide. Seul l’examen anatomopatho-
logique permet de poser le diagnostic de certitude : kyste
essentiel ou traumatique ou he´ morragique. Une tre` s fine
membrane conjonctive riche en fibroblaste et tatoue´ ede
grains d’he´ moside´ rine est observe ´ ea` l’examen microscopi-
que. Le contenu cavitaire est inexistant. Les suites ope´ ra-
toires sont simples. Cette tre´ panation corticale est suffisante
pour stimuler la re´ ge´ ne´ ration osseuse par le biais probable
d’une re´ organisation du caillot sanguin forme´ [4]. Une sur-
veillance radiographique est propose´ e, la gue´ rison est favor-
able en re` gle ge´ ne´ rale sans re´ cidive.
Re´ fe ´ rences
1. Reychler H. Pathologie des maxillaires. In: Piette E, Reychler H,
editors. Traite´ des pathologies buccale et maxillofacial. Brux-
elles: De Boeck Ed; 1991. p. 1331–436.
Figure 2. TDM vue late ´ rale gauche.
Figure 3. TDM coupe axiale.
Figure 4. Abord endobuccal et zone vestibulaire tre´ pane´ e.